Histoire

Le Messerschmitt Bf 109 est l’avion de guerre détenant le record d’exemplaires produits lors du second conflit mondial : environ 35.000. Il fut produit de 1935 à 1945 en de multiples versions baptisées par des lettres allant de A à K. Celui qui repose au pied de l’île du Planier serait une version G ou « Gustav », sûrement un modèle Bf 109 G/6. En effet l’avion est doté d’un canon de 30 mm, alors que les versions précédentes ne disposaient que de canon de 20 mm. 

Les caractéristiques de cet appareil étaient les suivantes : 
Envergure = 9,87 mètres Longueur = 8,65 mètres Hauteur = 2,49 mètres Vitesse = 550 km/h  Plafond max = 10.500 mètres 
Armement = 2 mitrailleuses MG 131 sur le capot moteur, et un canon de 30 mm MK 108 dans le moyeu de l’hélice. 

Le 07 mars 1944, le pilote Hans Fahrenberger, capitaine de la Luftwaffe, décolle aux commandes de son Messerschmitt pour intercepter des bombardiers américains B-17 se dirigeant vers Marseille.

Avec son équipier, il repère les avions ennemis et les attaque, dos au soleil afin que les Américains ne les aperçoivent qu’au dernier moment. Plongeant en piqué, ilouvre le feu mais rate sa cible. Alors qu’il se replace pour un deuxième passage, le moteur du Messerschmitt s’arrête soudain en lâchant de la fumée.*. Heureusement pour lui, les chasseurs d’escorte américains ne le poursuivent pas. Il est suffisamment haut pour planer quelques minutes. Hans Fahrenberger dirige son appareil vers l’île du Planier. Il réussit à amerrir, par une mer formée, à quelques dizaines de mètres de l’îlot. Le chasseur coule en quelques secondes. Comble de l'amerissage, le pilote doit la vie à son parachute, non bouclé, qui fit office de bouée en l'expulsant littéralement de son cockpit. 

 

Le pilote réussit ensuite à gagner l’île à la nage et fut recueilli le lendemain par un patrouilleur allemand.

 

(* : Les allemands ont été les premiers à tester les circuits imprimés à la place de fils électriques sur ce type d’appareil. La technique, nouvelle et mal maitrisée, généra pas mal d’incendies. L’as de la chasse allemande sur BF 109, Marseille, en fit malheureusement les frais)

La plongée :

Le Messerschmitt repose à sur le dos par 45 mètres sur un fond de sable. L’épave est très délabrée. Le moteur est visible mais en mauvais état. Il reste une pale de l’hélice sur les trois qu’elle comptait, à moitié ensablée. On peut voir le canon de 30 mm qui se trouve dans le moyeu de l’hélice qui a perdu sa casserole. Les deux ailes toujours fixées à la carlingue sont en assez bon état. Par contre la queue de l’appareil est pliée à l’équerre, pratiquement séparée du reste du fuselage. 
Le cockpit n’est absolument pas accessible. On peut encore voir le train d’atterrissage, sorti. Il reste le pneu sur le train principal droit. 

La casserole d'hélice, le fuselage et le train d'atterrissage, l'aile gauche et la queue.

Position :

Le site est peu protégé du vent. La visibilité est souvent excellente. 
L’accès à l’épave peut se faire de deux manières : 
- Soit largage directement sur l’épave 
- Soit amarrage du bateau au petit quai de la face Nord de
 l’île du Planier, descendre le long du tombant jusqu’au sable à 40 mètres, lequel tombant est séparé en deux par une faille rocheuse baptisée « la cheminée ». Puis parcourir environ 50-70 mètres sur un fond de sable en direction du Nord. 

 

Pour le retour, il faut prendre plein Sud jusqu’au tombant, puis la remontée pourra se faire de deux côtés : 
- Soit roche main droite pour atteindre l’épave du Dalton, 
- Soit roche main gauche pour atteindre l’épave du Chaouen. 

Faune et flore :

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